Les 6 étapes indispensables pour votre création d’entreprise !
Pour créer une entreprise, il faut procéder par méthode.
En effet, dans un premier temps il faut penser à l’idée pour ensuite passer au projet de création. Ainsi, vous pourrez par la suite écrire un business plan pour choisir le statut juridique de votre entreprise. Pour finir, il vous faudra trouver le financement et réaliser toutes les démarches d’immatriculation.
Un sacré parcours ! Ne vous inquiétez pas, on vous explique tout.
La création, ça ne s’improvise pas. Votre projet entrepreneurial doit se préparer. Plusieurs points sont à aborder et à valider avant de franchir le pas.
1er point : Est-ce que j’ai une idée ?
On a tous des idées toutes aussi géniales les unes que les autres.
Mais sont-elles bien réalistes ? Conformes à la législation ? Envisageables dans sa mise en pratique ?
2ème point : Passer de l’idée au projet de création.
C’est là que le plus dur commence, j’ai bien idée mais par quoi je commence ?
Pour créer une entreprise, il faut transformer son idée pour en faire un véritable projet.
Quelques questions qui peuvent vous aider :
- Qu’est-ce que je veux vendre ?
- Où est-ce que l’activité va s’exercer ? Ai-je besoin d’un local pour exercer ?
- Quels sont mes fournisseurs ? Comment vais-je les identifier et les sélectionner ?
- Comment je vais vendre mes produits ou services ?
- Quelle est votre clientèle ?
- Quels sont les investissements à prévoir par rapport au projet ?
Lorsque vous aurez répondu à toutes ces questions, vous pourrez y voir plus clair et vous rendre compte du chemin qu’il vous reste à parcourir.
Si vous êtes bloqué sur une étape, c’est normal. Vous pourrez là surmonter en réalisant une formation, une étude de marché locale ou encore la recherche de fonds personnels.
Par la suite, vous allez développer ces réponses et étudier la faisabilité du projet :
- J’ai les compétences, une expérience suffisante, les diplômes ?
- La création de votre entreprise ne va pas générer de revenus de manière immédiate et régulière dans les premiers temps. Il est nécessaire de prendre les précautions financières ou d’envisager une aide financière de type Pôle Emploi pour compléter vos revenus.
- Qui dit nouveau projet dit changement de vie personnelle. Êtes-vous prêt à moins voir vos amis et famille, à travailler les week-ends ?
Lorsque le projet de création est validé, vous pouvez passer à l’élaboration du business plan.
3ème point : Écrire un business plan.
L’élaboration du business plan n’est rien d’autre que la formalisation de vos réponses aux questions posées préalablement et la mise en perspective d’un point de vue économique et financier.
Voici quelques éléments à intégrer dans ce document :
- Quel est votre CA ? Comment l’avez-vous construit ?
- Quelle est la marge de votre activité ?
- Quels sont les frais de fonctionnement à prévoir ?
- Quel est le montant du loyer à intégrer ?
- Quelle est la fiscalité applicable sur mon projet ?
- D’un point de vue sociale, qui paiera les cotisations et à quelle hauteur ?
- Quel est le fonds de roulement à prévoir au niveau de la trésorerie pour être à l’équilibre ?
- Et surtout combien vais-je gagner ?
Ce document va aboutira à ce que l’on appelle un prévisionnel d’activité qui sera la traduction financière de votre projet. Vous pouvez l’élaborer vous-même ou vous faire aider par un professionnel.
4ème point : Le statut juridique de votre entreprise.
Dans cette partie du projet, il s’agit de choisir le statut juridique de l’entreprise.
De nombreuses options sont possibles : entreprise individuelle, EIRL, SARL et EURL, SAS et SASU.
La forme juridique de l’entreprise a un impact sur plusieurs choix importants que vous devez effectuer, parmi eux :
- Le régime de sécurité sociale (régime social des indépendants ou régime général de la sécurité sociale),
- L’imposition des bénéfices professionnels (impôt sur le revenu ou impôt sur les sociétés),
- L’étendue de votre responsabilité (illimitée, limité à vos apports…),
- Le fonctionnement juridique de votre entreprise (direction, rapports entre associés…),
- …
Une réflexion globale est nécessaire au niveau des différents choix à effectuer.
Entrepreneur individuel :
Il s’agit d’une personne physique qui exerce en son nom propre, une ou plusieurs activités professionnelles indépendantes.
La forme juridique de l’EI s’oppose à la forme juridique de la société (SA, SARL, SAS, etc.).
Vous pouvez ainsi utiliser cette forme juridique si vous souhaitez être artisan, commerçant, industriel ou exercer une profession libérale.
Le statut d’entrepreneur individuel ne nécessite pas d’apport car il n’existe pas de notion de capital social pour cette entreprise.
Vous avez un projet de création et vous envisagez d’être au moins deux associés pour lancer votre activité ? Dans ce cas, vous pouvez opter pour une SAS, SARL, SA.
SAS :
Le statut juridique SAS se caractérise principalement par la liberté d’accordé aux associés dans le fonctionnement de l’entreprise et la prise de décisions.
Les différents associés de la SAS choisissent librement le montant de l’apport initiale dans le capital de la société. La responsabilité se limite aux apports.
En matière de protection sociale, le président de la SAS est assimilé à un salarié, ce qui signifie qu’il bénéficie du même niveau de prestations concernant l’assurance maladie et la retraite. Il s’agit d’un avantage substantiel pour tous ceux qui craignent le statut trop précaire des indépendants et des travailleurs non-salariés.
SARL :
La société à responsabilité limitée (SARL) est une entreprise constituée de deux associés minimum et 100 maximum. Le statut peut être choisi par les artisans, les commerçants, les industriels, et les professions libérales, et non pour les professions juridiques, judiciaires ou de santé, à l’exception des pharmaciens.
La SARL (société à responsabilité limitée) est l’une des formes juridiques d’entreprises les plus répandues en France.
La SARL présente de nombreux avantages :
- Une entreprise peut se créer avec peu de capitaux : le montant du capital social est fixé librement par les associés.
- La responsabilité des associés se limite au montant de leur apport.
- Elle permet de faire valoir le caractère familial de l’entreprise, le cas échéant.
Le gérant est majoritaire s’il détient seul, avec son conjoint ou avec ses enfants mineurs, plus de la moitié des parts de l’entreprise. Le gérant majoritaire se retrouve affilié au régime des travailleurs non-salariés.
Il peut donc recevoir une rémunération au titre de son mandat social et une rémunération au titre de ses fonctions exercées dans le cadre d’un contrat de travail.
Pour la rémunération liée au mandat social, il relève du régime social des « assimilés-salariés ». Pour la rémunération liée au contrat de travail, il cotise tel que tous les salariés.
Le gérant égalitaire est soumis au régime social des « assimilés-salariés ».
5ème point : Trouver le financement de votre projet.
Après avoir finalisé votre business plan puis choisi la configuration du statut juridique de votre entreprise, il faut trouver le financement de votre projet.
Encore une fois, cela dépend de la nature du projet :
- Si vous n’avez pas besoin de financement, oublier ce point !
- Si vous financez vous-même votre projet, réaliser vos apports lorsque l’entreprise sera créée.
- Si vous avez besoin de mobiliser des financements externes (emprunts, aides et subventions, levée de fonds…), il faudra penser à aller chez votre banquier ou vous faire aider par un expert en financement (Pretpro.fr).
6ème point : Réaliser toutes les démarches d’immatriculation.
Terminé ? Attention, il manque la dernière étape.
Celle qui vous apportera la satisfaction du projet bien mené, de l’aboutissement de votre rêve et que vous voudriez voir aboutir rapidement : c’est l’immatriculation de l’entreprise, vous allez donner vie à la structure qui va héberger votre activité.
Cependant, ces démarches ne s’effectuent plus dans les centres de formalités des chambres consulaires (CCI ou CMA) ou directement au greffe du Tribunal de commerce compétent de votre département.
À compter du 1er Janvier 2023, toutes les formalités liées à l’immatriculation, aux modifications et à la radiation des entreprises seront exclusivement effectuées en ligne sur le guichet unique numérique accessible à l’adresse suivante : https://formalites.entreprises.gouv.fr/.
Lors de vos démarches d’immatriculation, il faut également obtenir toutes les autorisations nécessaires à l’exercice de votre activité. Renseignements à prendre auprès de votre mairie. Si votre profession est réglementée, vous devez vous informer auprès de l’autorité compétente.
Grâce à Forum des Commerces, vous avez ainsi toutes les méthodes afin de vous lancer dans la création d’une entreprise.
Pour tout renseignement, n’hésitez pas à nous contacter par mail : contact@forumdescommerces.fr